Explosions

Incendies. Feu. Implosions. Explosions.

Mercredi 29 septembre 2010 à 17:48

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 September, 24.


Et mon quai de gare deserté par la grève, et mon cerveau deserté par les rêves. Une heure de retard, le wagon c'est déguisé en soir de rush dans Londres en période pré-noel. J'ai l'impression de vivre dans une gameboy & de faire partie d'un Tetris humain. Je sors, la nuit se profile. Manteau noir et ciel assorti dans la villes aux milles âmes retranchés dans le foyer.

L'appartement est impregné d'une chaleur douce. Je prépare la salade de pâtes avec Inès. Notre tradition amicale, on est des sales clichés mais oui, rien ne remplace ce plat emblématique. Les pâtes, sur le rebord de vieille pierre de la fenêtre fument. Les amis arrivent. Et de partout: Lyon, Chambéry, Grenoble... Comme un vieux repas de famille, une vieille tablée d'anciens combattants combattus à coups de nouveaux récits. J'avais amené le Chardonnay, histoire d'améliorer le repas.

On s'est collés devant Secret Story, la Vodka sans diluant, et la critique acerbe. On à étouffer des rires que provoquaient nos réfléxions, souvent plus drôle que le programme en lui même. Et j'ai filé au pub avec Lisa & Léon, histoire de délayé l'alcool en achetant une bouteille de Gini. Comme Lisa vient d'emménager, et comme Lisa ne doit pas avoir une grande réserve de verres, je lui en ai voler un. Cigarettes-lampadaires dans les rues pavés, pas pris par les videurs même si vol avéré. 

Inès à mis Itunes & Deezer en marche. Elle joue au DJ, des platines en assiettes que je lui ai amené. Les autres vont se coucher. Ils nous disent aurevoir, un baiser sur la joue. Je danse à ne plus en avoir de jambes, sur nos classiques. Jackie est rentrée de boite et Inès est allé se coucher. J. a eu ce besoin indescriptible de fin de soirée. Laisser tomber le masque, les bras trop alourdi pour maintenir les mains sur la délicate peau du visage. Et son rimmel dégueule un peu. Et je la serre, si fort. Lisa aussi. J'ai envie de lui promettre que le monde sera beau pour elle, mais elle agrippe des larmes à mes yeux. Qui suis-je pour promettre tout ça? Alors, je ne ferais rien, n'en dirais pas plus. Tu sais que si tu tombes, à genoux, à plein ventre, tu pourras toujours te défenestrer de ton âme, par tes larmes jusqu'a mon épaule, et sans même un mot, je t'aiderais à remarcher quand bien même tes jambes t'auront tournés le dos, quand elles te diront Non.

J'ai pris une douche à quatres heures, le jour n'allait pas tarder. Je me suis endormi sur un matelas avec Lisa. On à parlé, elle sentait bon, comme d'habitude. Un parfum délicat. J'ai laissé mes paupières fermer vitrine sur mes yeux. Quand je me suis réveillé, je suis allez vérifié que vous alliez tous bien. Je n'y peux rien, je veille. Vous ne m'avez pas vu partir, mais moi, je vous ai vu dormir. J'ai imprimé l'image pour ne rien oublier. Pour pouvoir tenir jusqu'a une prochaine fois.

September 25-26.

Petit cousin est arrivé, il m'appelle "BEAU!'. Il me plait celui la! Et sans cesse vient m'attraper la jambe ou hurler mon prénom pour qu'on aille jouer avec les interrupteurs, qu'on lise un livre, ou pour que je fasse comme si je dormais. Alors il me réveille en me tapant sur le dos et éclate de rire. Puis il me fait un bisou et j'me dis que cet enfant fait vraiment de moi une guimauve. C'est pas grave, on est en famille. Et le repas était génial.

September 29.

C'est comme une rechute. Je me drogue aux êtres aimés. Et puis je redeviens seul. Je pense à ce nouvel emploi que je vais mener à coté de la fac. Je suis seul sur le quai de gare, le froid me mord les doigts. Je m'entasse encore dans le train. Je sors et je marche. Vers le bus. Je pense à Laurie. Comme ça. Sur le chemin, mon Samsung à vibré du fond de ma poche noir: " J'ai eu l'air conne baby... Je viens de te voir à la gare et j'ai tapé contre les vitres de mon bus en te faisant coucou, mais tu m'as pas vu! P.S: C'est officiel objectivement, tu es le plus beau.".

Je me suis juste senti encore plus seul, le vide qui s'agrippe a la cage thoracique. J'ai eu envie de pleurer. Je pensais à toi justement. Je voulais juste qu'on se voit cinq minutes. Histoire qu'entre deux épisodes de nos vies, tu me serres fort, et que je me blotisse au creux de ton parfum. Que tu me serres très fort. Je m'en fou d'exploser. Tu comprends j'ai froid, j'ai besoin que tu me serres fort. Très fort. Tu comprends, je suis seul, ici, ce matin, je suis hypersensible, tout me vrille et arrive à me tirer une larme, j'ai besoin de reprendre du courage, et la seul chose qui me serre, c'est l'air froid et l'absence.



[P.S: Je participe au casting IMT the Benetton, si vous voulez checker mon profaïl c'est ici:Thibault M.]





Par sojuicy-tangerines le Mercredi 29 septembre 2010 à 18:18
chouette photo!
Par mlle.mandarine le Dimanche 3 octobre 2010 à 22:56
Alalah, j'ai pas eu le temps de t'envoyer une carte d'espagne mais là, c'est carrément un mail qu'il faut que je t'envoie maintenant. Fuck me, va falloir que je trouve le temps. Peut-être bien ce soir, si je trouve les mots. Pour te dire combien je. Suis dans le même état de manque des autres que toi. Comme une inconsolable solitude qui te prend à la gorge et te promet d'être ton écharpe pour cet hiver.
Par mlle.mandarine le Dimanche 3 octobre 2010 à 23:13
PS : j'ai voté pour toi ;)
Par maud96 le Mardi 5 octobre 2010 à 13:11
Tes textes te rendent attachant... et ta page de photos IMT te donne un "genre" bien à part.
 

Ajouter de la matière incandescente.









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