Explosions - Incendies. Feu. Implosions. Explosions.Explosions. Implosions.Cowbloghttp://explosions.cowblog.frSun, 25 Mar 2012 20:38:30 +0200180SEE YOU.Sat, 03 Sep 2011 11:06:00 +0200Sat, 03 Sep 2011 11:06:00 +0200http://explosions.cowblog.fr/see-you-3134507.htmlExplosionshttp://4.bp.blogspot.com/-lgDXWTP6VrI/Tlug5UU-O0I/AAAAAAAAAFo/yn2yIIF4UvQ/s1600/1.jpg_effected-004.jpg

 >Je déménage, je capture & n'écris plus.
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Ether - Printemps.Mon, 02 May 2011 20:37:00 +0200Mon, 02 May 2011 20:37:00 +0200http://explosions.cowblog.fr/ether-printemps-3105671.htmlExplosions

Il y'a l'aube qui chatouille mon dos, accolé à un mur de la gare veste et puis regard noir. Je descends et la ville se réveille aux rayons du soleil. Je vais aux examens avec Inès à mes cotés. Il n'a jamais été si bon de pouvoir me rendre à une épreuve et de la rater complétement. Les gens n'ont pas compris mon prompt retour, la multitude de regards posés sur ma carcasse, tout ceci était déléctable et avec Inès nous nous en réjouissions. Je me suis assis, place 33, et en une demi heure j'ai traduit instantanément le texte, avec mes mots à moi, des mots qui me plaisait et que je préférais à celui du texte, j'ai essayé de le rendre un peu plus beau qu'il ne l'était. A la demi, je me suis levé, le hall des sports remplis n'a pas compris mon geste. Je me suis dirigé vers le professeur, et je lui dit que ce n'est pas grave, il ne faut pas se faire de soucis, l'année prochaine j'étudie l'art alors c'est d'un coeur léger que je lache ma copie, que je laisse l'université grise. 
Je suis sorti, le soleil était enfin la. Inès m'a sourit et j'ai bien rit en traversant les allées. Je les fait encore parlé, mon grand retour va devenir sujet à quelques conversations. Sur le chemin, il n'y a que moi et les bottes qui claque un béton granuleux. Le train m'a emporté à mille lieux de la ville. J'ai encore quelque cernes que je cache sous des lunettes de soleils marbrés directement venues d'Angleterre. Vendredi, une belle soirée s'annonce. En attendant j'ai raté mes examens et j'en suis très content, je n'avais jamais eu l'occasion de rater quelque chose de mon plein gré. 

Le soir, quand l'obscurité mange progressivement le beau jour, j'écris, j'écris l'histoire qui germe dans ma tête depuis beaucoup de temps. J'ai déja écrit une nouvelle et ces 15 pages me réjouisse car j'ai pu dire tout ce que je voulais dire. Mon roman avance bien, une quarantaine de pages Open Office, les copines sont fiers et moi je ne peux contenir ma joie, je veux le point final, la centaine de pages dans une enveloppe avec pour adresse un éditeur. C'est l'ambition qui m'anime.

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TRACE A LINE.Wed, 23 Mar 2011 21:00:00 +0100Wed, 23 Mar 2011 21:00:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/trace-a-line-3095733.htmlExplosions
Je suis l'insolence avoué, le charisme imparfait. De jour comme de nuit je ne sors jamais plus sans mes cernes, mon perfecto et mon orgueil monstrueux caché sous le cuir lourd. On me dit hautain ces temps ci mais comme on rit quand je me raille des autres et que j'inspire tour à tour sympathie la plus délicieuse et méchanceté sèche, je ne m'adoucis pas . Je me joue de ses situations et prends un malin plaisir à croquer dans le fruit suave de la démesure & du cynisme. 
Du reste je me nourris de la pulpe du soleil, des ses rayons qui donnent à nos rencontres des langueurs Coppolienne. Nos petites mondanités sont délicieuses et le printemps naissant donnent à nos souvenirs des décors verdoyants, des teintes chaleureuses. Je souris quand je vois avec quelle ardeur toujours on m'affectionne, de joie et de contentement.
C'est simple. 
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FEB.Sat, 19 Feb 2011 18:28:00 +0100Sat, 19 Feb 2011 18:28:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/feb-3087760.htmlExplosions 

J'ai déserté la faculté grise pour m'inscrire dans une école d'Art. Les jours sont pleins d'une langueur qui annonce des jours meilleurs. Je ne m'indigne pas contre l'année perdue car maintenant que j'ai trouvé quelque chose qui me correspondait, ma conscience s'apaise un peu. Les amis ne sont pas très loin et je vais travailler tout les jours de la semaine. Quand je ne travaille pas j'écris. 

Vendredi soir, nous sommes allées au vernissage de l'exposition "Les Enfants du Rock." Le photographe des Inrockuptibles m'avait pris en photo un jour de Décembre. J'ai découvert l'exposition avec des yeux d'enfants, on m'avait déja interviewé pour l'évenement et ce soir la des gens inconnus me prenaient en photos certainement parce que j'avais été modèle pour l'exposition. C'était assez spécial ces intrusions photographiques alors que je cherchais juste à contacter Inès pour partager l'exposition avec Canelle & elle mais pas déplaisant. Nous avons tergiversés dans les allées pavées de photos monochromes et au bout d'une quinzaine de minutes, nous avons du partir pour aller au théâtre. 
Il y'a un an, j'étais à la place des acteurs, c'est un peu difficile d'admettre que l'on ne jouera plus dans cette salle qui a emmagaziné tant de souvenirs. Avant de rentrer, je retrouve Lucile, il fait nuit noire. En allant jeter ma boisson, j'entendis la voix de Claire qui m'appelait. Nous avons parlés et je joue avec elle. Les autres ne comprennent pas vraiment mais ce n'est pas bien grave, nous nous jouons ensemble. Nous sommes de ses personnes qui se connaissons différemment des autres. Se plait on encore? J'ai cru comprendre que Oui.

Les amis ne sont pas loin. Je les vois chaque weekend dans la chaleur d'appartements qui berçaient notre adolescence. Et la semaine j'ai Canelle à quelques pas de moi, nous nous comprenons instantanément, comme un parfait accord. Nous étalons nos histoires sur les tables des restaurants, nous sommes amis & alliés quelque soient les circonstances. Tu es comme je fus. Nous rions et je t'explique l'importance de l'orgueil, d'en faire ta principale vertu. Mes personnages préférés sont ceux qui tirent les ficelles, à force de les idolatrer j'ai compris leurs motivations. Car il n'ya que l'orgueil qui sait rendre plus beau, plus confiant, plus manipulateur. On s'en brulera peut être les doigts, peut être que la superbe me détruira si je la prends pour religion. Mais nous sommes jeunes & impatients, nous aimons jouer les tyrans. 


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PASS THIS ON.Sun, 23 Jan 2011 21:26:00 +0100Sun, 23 Jan 2011 21:26:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/pass-this-on-3080592.htmlExplosions http://explosions.cowblog.fr/images/Plusdeplacedanslancienla/IMG3685.jpg
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Le train rale sur les rails et les rosses, à neuf heures du matin, mon baladeur en main. A Chambéry quelques gens montent, je les regarde & reconnait Jackie. Je m'asseois à coté d'elle, et nous parlons trois quart d'heure durant, jusqu'a ce qu'elle me quitte à la Tour du Pin. Nous parlons de nos vies, ces droles de vies insaisissables qui défilent aussi vite que le paysage. J'arrive à Lyon, Manon m'attends en bas des marche, on se reconnait d'un sourire. Nous écumons quelques magasins avant de plonger dans les entrailles du métro. Il est l'heure de se nourrir, nous achetons des gourmandises pour les manger dans son studio. Dans l'immeuble, les marches sont usées. Je découvre l'appartement de Manon, comme un nouveau morceaux d'elle. C'est charmant et simple, Manon à de la chance d'être ici. Nous avons mangés devant quelques histoires, devant quelques rires.

Mélodie nous as rejoint, et comme elle c'est encore disputer avec Armel, ça lui donne chaud. Alors en plein Janvier, comme en plein été, elle ote son manteau à la terrasse du Voxx et suce quelques cigarettes. Pour que ça passe. Manon m'a reservé une surprise, une soirée masquée avec la Jeunesse Dorée Lyonnaise dans un intriguant bar. Nous allons chercher des masques et misons sur le coté décallé de nos parrures. BIG PERRUCHE & THE BABYKITTENS, quoi de mieux pour démarrer dans ce monde? Nous arpentons les boutiques, ça fait du bien de fouler un sol nouveau. Certains magasins ont des noms délicieux, qui me font penser au Bonheur de Zola. Il y'a du beau et du mauvais, des échoppes toutes à fait plaisantes et des écureuils en guise de poignée de porte du fourreur du coin. La nuit se casse la gueule sur nos épaules, nous fuyons dans un bar, il fait toujours plus chaud las bas que dehors. Et ce vent qui tranche dans les fentes de notre peau et les mets à vif.

Nous consacrons nos derniers pas au restaurant Japonnais. Ma carte bleue pour deux plateau de sushi, nous rentrons frigorifiés dans nos manteaux, je mets en route Les Amours Imaginaires et déguste autant les images, la musique, l'appartement, la ville et les acteurs que les sushis. Ensuite, nous nous préparons, en attendant que Mélodie revienne du boulot, nos enfilons nos bottes et notre courage et nous plongeons au coeur du froid, dans les entrailles du métro, nous émergeons quelque part dans le deuxième arrondissement.

Le Bar La Baronne est introuvable, aucun commerçant ne connait, il n'y'a que nous, le froid et le foyer des cigarettes. Rien de plus chaud que le foyer des cigarettes. La soirée intitulé Mascarade porte alors assez bien son nom, une demie heure de recherche, et après avoir essayer de trouver la soirée au coeur d'un hall d'immeuble qui inspire plus à la pédophilie qu'a l'allégresse nous lisons avec satisfactions "La Baronne d'Ampère" au dessus d'un petit bar.

Ici, les gens dansent, les gens oscillent entre ivresse et défonce, ici les gens plane, ils s'écraseront une fois dehors. Ici on pose sur manteau sur une chaise qui traine sans se soucier de rien, les serveuses sont raides, versent par dessus le verre, pense qu'un verre de vin vaut bien douze euros cinquante. On danse, les gens fument dans le bar, d'une cigarette dansante, la playlist y est succulente, tour à tour moderne et vintage, mais la musique y est esthétique, pas de cette mauvaise musique qu'on entend à longueur de journées. Ici tout est en suspension, la nuit est crystallisé. Nos masques font sensation. Surtout la perruche. Il y'a quelques gens qui donnent à la scène une sorte d'anachronisme spécial. Ces quadragénaires qui dessinent seuls dans un quoi, ces quadragénaires qui regardent les filles et cette sensualité qui émanent d'elle. Qui pensent aux interdits de ce corps qui ondule devant leur yeux, de ce corps qui leur est interdit. Une petite blonde me pique ma perruche, me passe son Dark Vador, nous parlons, nous rééchangeons nos masques. Le temps d'une rencontre furtive. Et nous sortons.

Loin du bar tapageur, nous calons à nos pas quelques cigarettes. Lyon est illuminé, Lyon vit sous nos pas. Nous enfilons nos masques, la grande roue, les terreaux, quelques bonhommes dans une voiture qui nous demande des cigarettes & la réponse insolente de Mélodie. Nous arrivons dans un autre bar, le copain de Mélodie est la. Armel est saoul et me parle de mes photos, de notre première rencontre ou il n'a pas été très accueillant, et ça me fait rire. Nous fredonnons des chansons qui parlent de dollar, et les masques de chats imprègnent ces paroles de prostitution, c'est sous jacent et ça nous plait. 

Maintenant il nous faut aller à l'épicier, acheter un peu à boire, puis nous prendrons un taxi jusqu'a cote rousse, nous rejoindrons le frère de Manon. Aux Terreaux, tout les taxis nous disent d'aller voir devant, ou derrière, nous en concluons qu'aucun ne veut nous prendre, nous leur demandons pourquoi, ils s'enfuient tous. Sans doute vont ils se taper sur la gueule car nous avons fait raté une course importante au premier taxi alors que nous lui parlions. Alors nous rentrons, Mélodie dépose un baiser sur ma joue. Nous arrivons dans le petit appartement, nos corps déposés sur le canapé, je mets en route Misfits, et sa cigarette et nous nous couvrons avec un vieux plaid. Il est quatre heures, nous nous couchons.
J'émerge à 10h30, la douche m'explose au visage, je suis trempé de la tête au pied, je me lave, crie un Putain quand l'eau froide me gèle la colonne vertébrale, je plie les couvertures, lit un peu sur le canapé. Manon dans son sommeil profond n'a rien entendu. J'ouvre les grands stores, nous déjeunons devant un bol de thé framboise, quelques litchis, une banane et des tartines, les rayons de soleils illuminent le studio.

Nous nous balladons dans la belle Lyon, a traver les allées pavées de soleil, vers les statuts crachants une eau qui à gelé, nous arrêtons au Subway, composons notre sandwich, nous revenons à l'appartement, le mangeons devant un film. Je réunis mes affaires, retrousse mes bottes, oublie mon porte feuilles, nous sautons dans un métro, j'embrasse Manon et je la remercie.

Après le train partira, il sifflera le long de la route, je m'assoupirais, je gouterais avec ma famille, les questions recommenceront à tourner dans ma tête. Après il n'y aura plus rien des ces journées en apesanteur. Le train rosse les rails et puis rale, je retiens chaque seconde.

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I'll try Anything OnceWed, 12 Jan 2011 21:08:00 +0100Wed, 12 Jan 2011 21:08:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/i-ll-try-anything-once-3077690.htmlExplosions

Je m'ennivre de la mélancolie de cette chanson. Belle, et drapée d'un voile lumineux comme le dernier Coppola. Les gens ne comprennent pas ce film, ils n'arrivent à aimer une oeuvre que si la parole bouffe tout. Pourtant il y'a des silences d'une beauté saisissante. Pour une fois, cela m'a fait plaisir de voir une image au cinéma. Je veux dire, de belles images, presque poétiques.

Après, ça c'est fini au Pub, une biere à la main, les conversations qui attentent au silence, la musique qui doucement déchire le silence. Et le cadeau d'Inès, les Anglais. J'en profite pour parler à la belle Anglaise. Demain je lui enverrais un mail, elle répondra dans deux jours, je lui fixerais un café, lui préterais quelques DVDs, je le reverrais, nous irons à la même soirée, je prendrais la vodka, mon courage à deux mains. 

Le weekend prochain, pas celui la, mais le prochain, le weekend prochain je me rends à Lyon. Pour y passer quelques jours, pour faire les soldes, pour retrouver une bonne amie. Pour parler pendant des heures, dormir sur un vieux canapé, manger quelques sushis devant le dernier film de Dolan. Pour exulter dans de nouveaux costumes, pour exalter de ces retrouvailles, pour redevenir insouciant quelques instants. Ca ne durera pas, ça ne durera pas. Le soleil est comme dans un film, comme dans un film de Coppola.

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Morsures d'hiver.Fri, 07 Jan 2011 19:28:00 +0100Fri, 07 Jan 2011 19:28:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/morsures-d-hiver-3076038.htmlExplosions
La Bibliothèque Universitaire était baignée dans un espèce de calme délicieux. Je m'étourdissais sur quelques pages de Sagan en espérant que personne ne viendrait froisser la délicate pellicule de silence qui enrobait la pièce. Au creux de mon écharpe, mon téléphone écrivait "Mélodie." J'ai souris, les héroines de Sagan ressemblent un peu à Mélodie. Elle me disait que si l'envie me prenait, je pouvais venir la retrouver en ville, elle et sa voix nacrée de cigarettes. A travers la vitre de l'autobus, j'entrevis Mélodie, elle avait les yeux occupés qu'ont les personnes qui attendent. Je l'ai retrouvé, elle me disait que j'étais beau, je piétinais la foule. Oh Mélodie, Mélodie, je te revois et je revis. Et on cale à chacun de nos pas les récits de nos absences, comme on se cale en terrasse pour boire un smoothie. Tant pis s'il fait froid et que l'on gèle jusqu'a la moelle. Du temps qu'on parle, et que tu suces cigarettes sur cigarettes.

Mélodie à croiser le copain de sa soeur, l'a invité à ce joindre. Nous avons parlés. Il me pose des questions sur ce qu'il connait de moi. Je réponds avec cynisme, "On avait l'air." J'embrasse Mélodie sur les joues, je pars manger avec Canelle. Le restaurant abrite alors nos conversations, ils ont cette faculté à délier nos langues. Quoi de mieux qu'un bon repas et la chaleur douce d'un intérieur quand dehors l'hiver bat. Nous sommes sortis vides de paroles, avons marchés jusqu'a l'encolure du centre. Canelle est allé acheté des Winston, en haut d'un immeuble il y'avait de la fumée et des flammes. Une fumée épaisse et noire, le brasier consummait la toiture. Tout les gens regardent, ils se croient au spectacle, il y'a même un couple assis sur la statue qui se délècte de chaque flamme. Il y'a ce plaisir à contempler la mort et la destruction, on s'asseoit comme derrière son canapé, comme devant une télé réalité et on attend que Maman et Bébé crèvent asphixiés en se délectant de chaque seconde de leur agonie. Tout cela m'écoeure et quand Canelle ressort c'est pour me dire: "Le mec du bureau de tabac disait, Au moins demain, ça va relancer les ventes du Dauphiné."

J'ai rejoins le café, revu la belle Manon, dans quinze jours je vais chez elle, il n'y a plus qu'a prendre les billets. Sa jupe est fleurie et elle est contente de me voir. Mélo calé dans un fauteuil et finalement Jackie et l'autre Manon arrive. Jackie à commandé un café et soupiré: "Putain, je ressemble encore à une prostituée." J'ai avalé le mien, mais non Jackie t'es belle, t'es digne, tu pourrais être habillée comme une vraie pute que tu conserverais toujours cette beauté. C'est ton charme, c'est ton attitude, c'est pas ta jupe trop courte de lendemain de soirée. Je devais me rendre au boulot, j'ai embrassé Mélodie & Jackie. "Je ne te dois plus rien?" . "Non pour toi c'est gratuit." m'a t'elle répondu en riant. En sortant, j'ai embrassé le reste, et un gars est passé, nous à dit qu'une femme s'était jeté du 21ème étage. Ils ont du être content les gens, un peu d'adrénaline, un truc à raconter au boulot. J'ai longtemps réfléchis pendant mon après midi de travail pour en arriver à la conclusion que même coincé dans les flammes j'aurais toujours cette superbe déplacée qui me pousserait à mourir asphyxié plutôt que de donner à la foule de quoi se rassasier.

Au fond, ses trois dernières années m'ont appris à trouver une issue, à cultiver ce petit monstre qui me flatte, me protège et se nourrit de moi, cet Orgueil qui fait que je ne suis plus ce petit garçon qui sautait de la fenêtre et s'écrasait toujours, mais ce jeune homme qu'on trouve beau pas parce qu'il incarne la beauté, mais parce qu'il à l'élégance d'avoir une confiance en lui palpable. Parce qu'il n'y a aucune félure dans ma belle attitude et que j'ai appris qu'a défaut d'être aimé de tous, on avait encore le choix de regner, d'inspirer la crainte.


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.Thu, 23 Dec 2010 20:35:00 +0100Thu, 23 Dec 2010 20:35:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/article-3072058.htmlExplosions

DECEMBRE.

Décembre à commencé de façon bizarre. Quand Canelle m'a dit: Thibault, le père de P. est décédé, c'est horrible. Les jours ont passés, j'ai donné tout le soutien que je pouvais et fais ce que je pouvais faire. La neige qui tempête dans mes cheveux alourdis mes pas. Nous descendons avec Julie, de l'université grise jusqu'a la ville blanche. La traverser s'avère difficile, je n'ai jamais eu aussi froid, ça n'a jamais été aussi beau. Même si le bout des doigts fait mal. Avec Laurie, nous avons échangés nos cadeaux, les Crystal Castles pour elle, et un nouveau portefeuille pour moi. Un vrai, un pur, un dur, un noir. Je vais tout les midis au restaurant ou presque. Il faut bien se complaire dans l'oisiveté de mes salaires. Je travaille beaucoup à la librairie. C'est épuisant, et puis les clients sont stupides. Je m'ennivre beaucoup trop dans le bar à vin, je t'envoie des SMS régulièrement. 
Canelle m'a accompagné au coiffeur. Et le coiffeur m'a tellement apprécié qu'il m'a fait une réduction de 7 euros sur ma coupe. Je vais pas cracher dessus, rien à foutre, c'est la crise & il avait de bons gouts musicaux. Je ressemble à Simon, comme le dit si bien Salomé. J'ai les cotés presque rasés. J'ai toujours cette facheuse manie de me faire couper les cheveux sur un coup de tête. Ici, je suis usé, je travaille trop, m'investi trop et quand je m'arrète cinq secondes c'est pour ressentir un manque. Alors je chasse, je travaille, je sors. Je vois Canelle et nos conversations sont exquises, surtout quand elles se font à l'abris du froid. Nous avons tranchés pour le nouvel an, nous le ferons chez Pierre & non pas à Arbin.

A coté de cela, je suis tombé amoureux. Du dernier film de Xavier Dolan, du Bonjour Tristesse de Sagan, de Misfits, pas encore de la fille. Je suis extenué, et je n'ai même plus la force de penser à ces billets de trains pour Montpellier qu'il faut que j'achète rapidement. Noël approche, je n'ai plus une once de force.
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Don't pronounce the R.Wed, 24 Nov 2010 23:06:00 +0100Wed, 24 Nov 2010 23:06:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/don-t-pronounce-the-r-3062947.htmlExplosions

Florence + the Machine, me berce, et me bouge. Alors que je me coule dans le siège d'un train usé. Ecoutez son bruit. Il crisse sur les rails. Il épuise le silence. Quand je me fais happer par le froid, j'ai les idées qui titube. De toute façon je ne pense plus. Ca m'éreinte et ça me coute et ça me blesse.
Alors je me fait transcender par des voix, je m'enferme cinq heures dans un théâtre, j'écris des histoires, je travaille sans trop regarder l'heure, je griffonne tout les coins de mes feuilles, je me plonge dans un numéro des Inrocks. Je prends un flyer qui dit qu'ils veulent de nouveau visage à photographier. J'irais. Je ne sais plus me voir, j'espère que le photographe saura. Que je verrais tout affleurir sur ma peau.

Mes rêves m'emmènent à Londres ou dans un appartement de l'Upper East Side, et je me réveille dans mon lit. .J'aurais aimé voyager plus longtemps. Maman déserte la nuit, je ne vois pas papa. Au concert, assis à ma place, la voix de cette femme m'a traversée, elle à pénetrée mon corps, jusqu'a l'engourdir et j'ai recracher tout ses faisceaux de sons. Je descends en ville pour ne pas avoir l'impression de gacher quelques secondes qui pourraient devenir heureuse en restant dans l'université grise. Et j'écoute Laurie qui commence à exploser car elle ne peut plus ressortir la voiture qui véhicule nos escapades, une femme était garée derrière, malgré l'interdiction. Elle à balancé quelques mots dans ses volutes de fumées: "Putain je vais lui casser ses phares à cette conasse." "Ouais elle fait chier." Une femme nous écoutait. C'était la conductrice. 

La fille du labo m'indique comment améliorer mon accent anglais. Il faut juste que j'arrète d'agrémenter mes phrases de "fucking", de "BITCH" et que je laisse filer le R.  Mes collègues à la librairie m'aiment bien. On me dit "tu es mature, tu fais plus vieux, tu as du style, tu es sympa, tu me fais rire." Et moi j'veux dire: Ca m'va.  Inès mèle chagrins d'hivers à chagrins d'amours. Le temps couleur d'ambre ne fait rien pour aider. Je lui dit de répondre: OK. Ca bloque toute la conversation, et la conversation en meurt. Moi, je ne dis plus l'amour, ça me fera toujours trop peur maintenant. J'aurais toujours trop peur que quelques mots me désservent, me vrillent. Alors je me tais. Car jouer cartes sur table, c'est encore bien le pire. Je préfère me cacher. Tout l'amour que j'ai en moi pourrait me terrifier. Et moi je ne le montrerais plus. J'ai eu l'audace de le faire quelques fois, j'ai eu l'audace d'oser me mettre en vrac. Je ne m'essouffle plus, il restera dans mes abimes. Je m'occupe bien, j'arrète de penser, je pense plus à vivre, je suis à la fête.

OUAIS.

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"Il y'a des gens qui ont un don pour rendre les gens beaux quand ils les prennent en photos, toi c'est le contraire.."Sun, 14 Nov 2010 14:15:00 +0100Sun, 14 Nov 2010 14:15:00 +0100http://explosions.cowblog.fr/il-y-a-des-gens-qui-ont-un-don-pour-rendre-les-gens-beaux-quand-ils-les-prennent-en-photos-toi-c-est-le-contraire-3059296.htmlExplosions
Le chemin de la caserne, je le connais par coeur. La nuit est descendue jusqu'a la terre, je marche, un léger frisson et Léon me rattrape. Je dépose mes chaussures à l'entrée, chez Jackie. On s'installe, Pierre va chercher des clopes. Au dessus de l'appartement, il y'a le commissaire, il ne faudra pas faire énormément de bruit.
Ca fait du bien de retrouver leur visage, c'est rassurant de voir le sourire de Lucile, d'entendre les histoires d'Inès, Jackie gueuler dans la cuisine "On ferme sa gueule la chorale.", de retrouver Laurie comme on l'aime et de voir arriver Lisa même avec du retard. Accroché au Chardonnay, je m'en vais dans la cuisine. Faire une contre soirée. Parce que le canapé n'implique pas assez d'action, parce qu'on danse comme en boite, qu'on fume comme des pompiers, qu'on se ressert des Vodka cerises à outrance et que se mèlent histoires légères et conversations grave. Sur l'amitié, sur l'amour, sur l'avenir. Au milieu de tout ça, il y'a toujours Léon qui répète de manière inlassable:" Suce le chien!" à Inès qui rétorque qu'elle ne pratiquera pas de fellation canine. On ne comprend pas pourquoi Léon dis ça, nis pourquoi il garde ses lunettes de soleil alors qu'il n'a jamais fait autant nuit, ni pourquoi quand il prend Inès en photo il répète: Vas y bouge, comme ça! Met ta main dans les cheveux, défonce toi!. Mais ce n'est pas grave parce qu'on fond, je pense qu'on ne comprendra jamais Léon. Laurie est l'auteur de toutes photos floues, ratées, ou mal cadrées et même si on fait mines de s'engueuler on en revient toujours à ce sourire qui veut dire que c'est un jeu. 

A tout je lève mon verre car ce soir je m'enivre, et j'oublie tout, et je ne pourrais même pas citer ce que j'oublie puisque je n'y pense plus et n'y penserais plus ce soir. Je ris à tout. Et puis j'entraine Lucile à l'abris de la contre soirée, quelques photos et on parle de la chambre. Elles m'ont dit des choses qui me semblaient vraies bien que je ne m'en souvienne plus. Je ne pense pas que ce soit perdu, mon inconscient à du écouter. Et puis on s'avoue entre deux gorgées qu'on s'aime beaucoup et que malgré ces mois qui passent, tout est strictement comme avant et que, putain c'est bon.

Et puis Laurie vient nous bouleverser avec des nouvelles choquantes, qui nous font exploser de rire. A s'en étouffer dans la couette. Jackie m'a dit de faire la vidéo sur Not In Love, car mes Crystal Castles au fond ils déchirent.
Je ne sais plus ou je vais et ce que je vais. Mais on me dit de ne pas finir mon enième verre de Vodka cerise. J'ingurgite un peu d'eau, ma gorge brulée n'apprécie pas. J'entends Léon dire: Inès couche toi! Alors je sors de mes gonds, je sors de mes grammes et je lui dit: "Non mais ça va pas! C'est pas un dog! Elle à une dignité la pauvre fille!" Et Inès va se coucher, mais pas toute seule. Ne veut pas. Je fais donc un bisou à Jackie et me glisse sous la couette avec elle. Elle à dit: "C'est quoi cette couette de beauf?" quand elle à remarqué que le tissu faisait 1m20 et qu'il devait couvrir deux géants d'un mêtre 80. Deezer en marche. Elle elle me prend dans ses bras et me rit au creux de l'oreille nos aventures nocturnes, et on rit à s'en péter les cotes.  Tes paupières sont lourdes, lourdes, demain j'aurais un moral d'acier, en attendant je ferme les yeux sur cette soirée, la musique est en marche, et nos dernières paroles devaient certainement ressembler à:

Putain, mais pourquoi il à montrer sa teub à Laurie & Arthur?
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