CHAPTER FIVE: OXFORD STREET, ELIZA, & THE END.
Ma Valise est pleine, j'ai fouillé la chambre mieux que n'importe quel inspecteur criminel. J'ai mon sac normal, plus mon sac vert du Tate pour la journée. Dernière douche dans l'immense douche à jet. Cheveux parfaits, petit déjeuner comme d'hab'. Le départ se fait au petit matin, plus aucune affaire dans la petite maison britannique. Alain range nos valises dans le bus. Karen nous dit au revoir & nous prend dans ces bras, en nous disant que nous avions été ces meilleures hotes. Flatteur. Garance pleure parce que sa famille était trop bien et que tout va lui manquer.
En attendant, il nous reste une journée avant de partir définitivement. Toutes nos affaires sont dans le bus & Alain nous dit qu'il ne ferme pas. C't'une joke? Je le met en garde que si il perd ma valise & mes affaires, il perd avec sa vie. Un coup a Trafalgar Square et au National Gallery. S'émerveillant avec Lucile devant les toiles immenses & belles. Les prostitués d'Amsterdam en vitrines & le reste des oeuvres. Un coup, au gift shop & un cadeau pour le petit cousin même si je n'ai pas assez de pièce, alors le vendeur ne me fait pas tout payer et me laisse partir. Yes! Dans le bus, il en manque une. Eliza. Finalement elle arrive 10 minutes après. Le bus roule vite. Et on arrive au théâtre. Au programme, une pièce en Anglais. Les comédiens nous parlent avant le spectacle. Les filles, cette espèce pour le moins bizarres, lançent un "Haaaa" quand un des comédiens se présente. Et la comédienne blonde me regarde. Il faut dire que je suis au premier rang & qu'on ne peut pas louper mes lunettes. Une pause manger. En ouvrant les sandwichs agréable révélations. Pains à hamburger & blanc de poulet. AMEN. Engueulade avec Lisa. Ambiance froide.
Chacun avec son Starbucks et des déambulations dans les rues de Londres. Laurie reconverti en photographe. Et puis retour au théâtre, pièce moyenne. A la fin Inès me dit: PREND UNE PHOTO AVEC L'ACTRICE. Yes! Surtout que notre objectif c'est de prendre des photos avec des vrais londoniens & pour Garance avec un londonien roux. Et maintenant, l'après midi qu'on attendait depuis des mois. L'après midi shopping dans LONDRES. Seuls, seuls & seuls. Le bus vient nous chercher. Brise la glaçe avec Lisa. Réconciliations. On se sent un peu honteux de s'être engueulé. Le bus nous prend & s'arrète en plein milieu de la route. On monte le plus vite possible. Il nous lache plus loin. COUREZ! Il nous reste trois heures. Stress. J'apostrophe les passants, leur demandant toujours plus pressament, toujours plus vivement ou est Oxford Street. Grillant des milliers de clopes sur le passage. On se dirige, Abercrombie & Fitch, le magasin ou les filles sont aux anges et ou les vendeuses sont more than canon. Mais on ressort. J'interroge encore scrupuleusement des passants. Il fait nuit. Dans la même rue, nous sommes des milliers. Il faut se tenir pour ne pas se perdre. Et puis, comme une bénédiction, devant moi, Topshop, Urban Outfitters & American Apparel. C'est un rêve? Et bien non. Direction Urban Outfitters avec Laurie & Inès. Un sublime Polo Lyle & Scott. Je cours à Topman, un t-shirt avec un col plus que bien. 10 minutes de queue pour payer. Jackie immobile devant Topshop. Au millieu de tout ces passants qui piétinne les allées. Je retrouve Laurie, on court à American Apparel, bientôt il faudra rentrer & de Oxford Street ou nous sommes des milliers à Trafalgar Square, il y'a de la marche. Las bas, Laurie s'achète une veste. Je change mon Cardigan qui avait un trou & reprend le même modèle. Finalement, nous sommes tout les deux dans les rues de Londres. On fait deux boutiques de souvenirs merdiques pour ne pas revenir les mains vides chez nos parents. Et on marche pendant trois quart d'heure. Trop encombré et plein de sac pour pouvoir sortir l'appareil photo. On retrouve des personnes de l'autre classe perdues et qui nous suivent. Vient on les sème Laurie! Et puis finalement, après une vingtaine de personnes interrogées, trafalgar square. La place du National Gallery. Chacun est fier de ses achats. Il y'a une chorale de Noel sur place, les lumières sont magiques & la vie est la. C'était la qu'il fallait être ce soir. Nul part ailleurs.
Il manque juste Eliza. Mais comme elle est canadienne, elle devrait arrivée. Pourtant, elle n'arrive pas. Et bientôt nous devons aller au restaurant. Et puis, ce n'est pas comme si elle avait laissé son portable en France et qu'elle ne savait pas ou était le point de rendez vous mais presque. Au bout d'une heure, nous devons partir. Laissant la prof d'anglais, le prof d'histoire & Nathalie sur place. Ils vont la recherchée. Elle ne revient pas. Ils appellent la police. Et il y'a tellement de têtes, que discerner la sienne dans l'immensité de la capitale britannique, c'est pire que chercher une aiguille dans un océan de paille. Fish And Chips. Les profs dépriment. Pas de nouvelle. C'est pas la forte ambiance pour nous non plus. On va repartir. Repartir en France sans Eliza, MMe C & Mr L. Les profs doivent rester la si on ne la retrouve pas. Et puis, au dernier moment avant de partir, comme quelque chose d'inespéré, le téléphone sonne. "ON A Retrouvé ELIZA!". PUTAIN YES! Et sauter de joie. Et griller des cigarettes & voir sa prof fumer clopes sur clopes tellement ça l'a stressé. Alors retour à Londres, même si on croyait être définitivement perdus. Une dernière fois l'oeil. Arrêt vers trafalgar Square. On le transforme en temps libre. Et sur Trafalgar Square, au milieu des touristes & des passants, un poste avec de la musique. Regard entre Inès, Garance, Lisa & moi. On danse? Alors, sans se soucier du regard des Frenchie d'autour & du reste, on danse & on rit. C'est la nuit, en plein milieu de Londres on danse. Putain qu'est ce qu'on est vivant. Ces mêmes instants de bonheur que pendant nos soirées et leur lendemains, quand on met la musique à fond, que nos regards se croisent et qu'on se comprend. On danse tellement. Et puis ils arrètent la musique parce qu'on vole la vedette aux rollermen. Alors on repars fier de nous et vers le bus on fait, avec Garance un battle de Garde Anglais. Enorme. Eliza revient. On lui saute dans les bras. Et puis, c'est parti. Cette fois on quitte vraiment Londres. Des heures de voyages. Pour s'occuper on fait ce qu'on peut, ça va des dessins et petits mots sur le carnet à "Et tiens Laurie si on s'embrassait maintenant qu'on est encore en Angleterre même si on est sobre?". Donc on dessine, on chante, on watch la tv, on s'embrassent et on se cherchent. Et c'est tellement bien ce trajet. Puis, Ferry, une cinquantaine de jeunes anglais bourrés qui partent au ski. Un long trajet. Bar avec Sara, Dorine & Charlotte. Trop de bières. Des chopes énormes. On rit à outrance. C'est tellement bien. J'adore quand l'alcool s'insinue dans Dorine. Elle me fait tellement rire avec quelques grammes. Le ferry c'est fini. Le bus rentre. Et j'ai la tête remplies de milliers de souvenirs.
Ce soir, il y'a love Actually à la télé. On voit Londres en Décembre & on à le coeur sérré. Se dire que se gratter le genoux n'aura plus jamais la même intensité et qu'on ne retrouvera jamais exactement les mêmes émotions. Dans l'écran réduit de ma chambre, notre ville. Hier, nous étions las bas, et nous surplombions le monde.
Dire que je vous aime serait il trop faible?