Explosions

Incendies. Feu. Implosions. Explosions.

Samedi 3 septembre 2011 à 11:06

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 >Je déménage, je capture & n'écris plus.
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Lundi 2 mai 2011 à 20:37

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Il y'a l'aube qui chatouille mon dos, accolé à un mur de la gare veste et puis regard noir. Je descends et la ville se réveille aux rayons du soleil. Je vais aux examens avec Inès à mes cotés. Il n'a jamais été si bon de pouvoir me rendre à une épreuve et de la rater complétement. Les gens n'ont pas compris mon prompt retour, la multitude de regards posés sur ma carcasse, tout ceci était déléctable et avec Inès nous nous en réjouissions. Je me suis assis, place 33, et en une demi heure j'ai traduit instantanément le texte, avec mes mots à moi, des mots qui me plaisait et que je préférais à celui du texte, j'ai essayé de le rendre un peu plus beau qu'il ne l'était. A la demi, je me suis levé, le hall des sports remplis n'a pas compris mon geste. Je me suis dirigé vers le professeur, et je lui dit que ce n'est pas grave, il ne faut pas se faire de soucis, l'année prochaine j'étudie l'art alors c'est d'un coeur léger que je lache ma copie, que je laisse l'université grise. 
Je suis sorti, le soleil était enfin la. Inès m'a sourit et j'ai bien rit en traversant les allées. Je les fait encore parlé, mon grand retour va devenir sujet à quelques conversations. Sur le chemin, il n'y a que moi et les bottes qui claque un béton granuleux. Le train m'a emporté à mille lieux de la ville. J'ai encore quelque cernes que je cache sous des lunettes de soleils marbrés directement venues d'Angleterre. Vendredi, une belle soirée s'annonce. En attendant j'ai raté mes examens et j'en suis très content, je n'avais jamais eu l'occasion de rater quelque chose de mon plein gré. 

Le soir, quand l'obscurité mange progressivement le beau jour, j'écris, j'écris l'histoire qui germe dans ma tête depuis beaucoup de temps. J'ai déja écrit une nouvelle et ces 15 pages me réjouisse car j'ai pu dire tout ce que je voulais dire. Mon roman avance bien, une quarantaine de pages Open Office, les copines sont fiers et moi je ne peux contenir ma joie, je veux le point final, la centaine de pages dans une enveloppe avec pour adresse un éditeur. C'est l'ambition qui m'anime.

Mercredi 23 mars 2011 à 21:00

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Je suis l'insolence avoué, le charisme imparfait. De jour comme de nuit je ne sors jamais plus sans mes cernes, mon perfecto et mon orgueil monstrueux caché sous le cuir lourd. On me dit hautain ces temps ci mais comme on rit quand je me raille des autres et que j'inspire tour à tour sympathie la plus délicieuse et méchanceté sèche, je ne m'adoucis pas . Je me joue de ses situations et prends un malin plaisir à croquer dans le fruit suave de la démesure & du cynisme. 
Du reste je me nourris de la pulpe du soleil, des ses rayons qui donnent à nos rencontres des langueurs Coppolienne. Nos petites mondanités sont délicieuses et le printemps naissant donnent à nos souvenirs des décors verdoyants, des teintes chaleureuses. Je souris quand je vois avec quelle ardeur toujours on m'affectionne, de joie et de contentement.
C'est simple. 

Samedi 19 février 2011 à 18:28

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J'ai déserté la faculté grise pour m'inscrire dans une école d'Art. Les jours sont pleins d'une langueur qui annonce des jours meilleurs. Je ne m'indigne pas contre l'année perdue car maintenant que j'ai trouvé quelque chose qui me correspondait, ma conscience s'apaise un peu. Les amis ne sont pas très loin et je vais travailler tout les jours de la semaine. Quand je ne travaille pas j'écris. 

Vendredi soir, nous sommes allées au vernissage de l'exposition "Les Enfants du Rock." Le photographe des Inrockuptibles m'avait pris en photo un jour de Décembre. J'ai découvert l'exposition avec des yeux d'enfants, on m'avait déja interviewé pour l'évenement et ce soir la des gens inconnus me prenaient en photos certainement parce que j'avais été modèle pour l'exposition. C'était assez spécial ces intrusions photographiques alors que je cherchais juste à contacter Inès pour partager l'exposition avec Canelle & elle mais pas déplaisant. Nous avons tergiversés dans les allées pavées de photos monochromes et au bout d'une quinzaine de minutes, nous avons du partir pour aller au théâtre. 
Il y'a un an, j'étais à la place des acteurs, c'est un peu difficile d'admettre que l'on ne jouera plus dans cette salle qui a emmagaziné tant de souvenirs. Avant de rentrer, je retrouve Lucile, il fait nuit noire. En allant jeter ma boisson, j'entendis la voix de Claire qui m'appelait. Nous avons parlés et je joue avec elle. Les autres ne comprennent pas vraiment mais ce n'est pas bien grave, nous nous jouons ensemble. Nous sommes de ses personnes qui se connaissons différemment des autres. Se plait on encore? J'ai cru comprendre que Oui.

Les amis ne sont pas loin. Je les vois chaque weekend dans la chaleur d'appartements qui berçaient notre adolescence. Et la semaine j'ai Canelle à quelques pas de moi, nous nous comprenons instantanément, comme un parfait accord. Nous étalons nos histoires sur les tables des restaurants, nous sommes amis & alliés quelque soient les circonstances. Tu es comme je fus. Nous rions et je t'explique l'importance de l'orgueil, d'en faire ta principale vertu. Mes personnages préférés sont ceux qui tirent les ficelles, à force de les idolatrer j'ai compris leurs motivations. Car il n'ya que l'orgueil qui sait rendre plus beau, plus confiant, plus manipulateur. On s'en brulera peut être les doigts, peut être que la superbe me détruira si je la prends pour religion. Mais nous sommes jeunes & impatients, nous aimons jouer les tyrans. 


Dimanche 23 janvier 2011 à 21:26

 
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Le train rale sur les rails et les rosses, à neuf heures du matin, mon baladeur en main. A Chambéry quelques gens montent, je les regarde & reconnait Jackie. Je m'asseois à coté d'elle, et nous parlons trois quart d'heure durant, jusqu'a ce qu'elle me quitte à la Tour du Pin. Nous parlons de nos vies, ces droles de vies insaisissables qui défilent aussi vite que le paysage. J'arrive à Lyon, Manon m'attends en bas des marche, on se reconnait d'un sourire. Nous écumons quelques magasins avant de plonger dans les entrailles du métro. Il est l'heure de se nourrir, nous achetons des gourmandises pour les manger dans son studio. Dans l'immeuble, les marches sont usées. Je découvre l'appartement de Manon, comme un nouveau morceaux d'elle. C'est charmant et simple, Manon à de la chance d'être ici. Nous avons mangés devant quelques histoires, devant quelques rires.

Mélodie nous as rejoint, et comme elle c'est encore disputer avec Armel, ça lui donne chaud. Alors en plein Janvier, comme en plein été, elle ote son manteau à la terrasse du Voxx et suce quelques cigarettes. Pour que ça passe. Manon m'a reservé une surprise, une soirée masquée avec la Jeunesse Dorée Lyonnaise dans un intriguant bar. Nous allons chercher des masques et misons sur le coté décallé de nos parrures. BIG PERRUCHE & THE BABYKITTENS, quoi de mieux pour démarrer dans ce monde? Nous arpentons les boutiques, ça fait du bien de fouler un sol nouveau. Certains magasins ont des noms délicieux, qui me font penser au Bonheur de Zola. Il y'a du beau et du mauvais, des échoppes toutes à fait plaisantes et des écureuils en guise de poignée de porte du fourreur du coin. La nuit se casse la gueule sur nos épaules, nous fuyons dans un bar, il fait toujours plus chaud las bas que dehors. Et ce vent qui tranche dans les fentes de notre peau et les mets à vif.

Nous consacrons nos derniers pas au restaurant Japonnais. Ma carte bleue pour deux plateau de sushi, nous rentrons frigorifiés dans nos manteaux, je mets en route Les Amours Imaginaires et déguste autant les images, la musique, l'appartement, la ville et les acteurs que les sushis. Ensuite, nous nous préparons, en attendant que Mélodie revienne du boulot, nos enfilons nos bottes et notre courage et nous plongeons au coeur du froid, dans les entrailles du métro, nous émergeons quelque part dans le deuxième arrondissement.

Le Bar La Baronne est introuvable, aucun commerçant ne connait, il n'y'a que nous, le froid et le foyer des cigarettes. Rien de plus chaud que le foyer des cigarettes. La soirée intitulé Mascarade porte alors assez bien son nom, une demie heure de recherche, et après avoir essayer de trouver la soirée au coeur d'un hall d'immeuble qui inspire plus à la pédophilie qu'a l'allégresse nous lisons avec satisfactions "La Baronne d'Ampère" au dessus d'un petit bar.

Ici, les gens dansent, les gens oscillent entre ivresse et défonce, ici les gens plane, ils s'écraseront une fois dehors. Ici on pose sur manteau sur une chaise qui traine sans se soucier de rien, les serveuses sont raides, versent par dessus le verre, pense qu'un verre de vin vaut bien douze euros cinquante. On danse, les gens fument dans le bar, d'une cigarette dansante, la playlist y est succulente, tour à tour moderne et vintage, mais la musique y est esthétique, pas de cette mauvaise musique qu'on entend à longueur de journées. Ici tout est en suspension, la nuit est crystallisé. Nos masques font sensation. Surtout la perruche. Il y'a quelques gens qui donnent à la scène une sorte d'anachronisme spécial. Ces quadragénaires qui dessinent seuls dans un quoi, ces quadragénaires qui regardent les filles et cette sensualité qui émanent d'elle. Qui pensent aux interdits de ce corps qui ondule devant leur yeux, de ce corps qui leur est interdit. Une petite blonde me pique ma perruche, me passe son Dark Vador, nous parlons, nous rééchangeons nos masques. Le temps d'une rencontre furtive. Et nous sortons.

Loin du bar tapageur, nous calons à nos pas quelques cigarettes. Lyon est illuminé, Lyon vit sous nos pas. Nous enfilons nos masques, la grande roue, les terreaux, quelques bonhommes dans une voiture qui nous demande des cigarettes & la réponse insolente de Mélodie. Nous arrivons dans un autre bar, le copain de Mélodie est la. Armel est saoul et me parle de mes photos, de notre première rencontre ou il n'a pas été très accueillant, et ça me fait rire. Nous fredonnons des chansons qui parlent de dollar, et les masques de chats imprègnent ces paroles de prostitution, c'est sous jacent et ça nous plait. 

Maintenant il nous faut aller à l'épicier, acheter un peu à boire, puis nous prendrons un taxi jusqu'a cote rousse, nous rejoindrons le frère de Manon. Aux Terreaux, tout les taxis nous disent d'aller voir devant, ou derrière, nous en concluons qu'aucun ne veut nous prendre, nous leur demandons pourquoi, ils s'enfuient tous. Sans doute vont ils se taper sur la gueule car nous avons fait raté une course importante au premier taxi alors que nous lui parlions. Alors nous rentrons, Mélodie dépose un baiser sur ma joue. Nous arrivons dans le petit appartement, nos corps déposés sur le canapé, je mets en route Misfits, et sa cigarette et nous nous couvrons avec un vieux plaid. Il est quatre heures, nous nous couchons.
J'émerge à 10h30, la douche m'explose au visage, je suis trempé de la tête au pied, je me lave, crie un Putain quand l'eau froide me gèle la colonne vertébrale, je plie les couvertures, lit un peu sur le canapé. Manon dans son sommeil profond n'a rien entendu. J'ouvre les grands stores, nous déjeunons devant un bol de thé framboise, quelques litchis, une banane et des tartines, les rayons de soleils illuminent le studio.

Nous nous balladons dans la belle Lyon, a traver les allées pavées de soleil, vers les statuts crachants une eau qui à gelé, nous arrêtons au Subway, composons notre sandwich, nous revenons à l'appartement, le mangeons devant un film. Je réunis mes affaires, retrousse mes bottes, oublie mon porte feuilles, nous sautons dans un métro, j'embrasse Manon et je la remercie.

Après le train partira, il sifflera le long de la route, je m'assoupirais, je gouterais avec ma famille, les questions recommenceront à tourner dans ma tête. Après il n'y aura plus rien des ces journées en apesanteur. Le train rosse les rails et puis rale, je retiens chaque seconde.

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